Course de chevaux façon jet set

Comme tous les locataires et propriétaires de notre promoteur immobilier, nous avons été invités à assister à la course de chevaux à l’hippodrome de Pune, sponsorisée par le dit promoteur.

Voici un événement bien expatrié dans notre vie d’expatriés. Assister à des courses de chevaux, en mangeant des petits fours et en buvant à l’œil.

Nous décidons de nous rendre à cette invitation, attirés par la découverte de l’hippodrome, en plein air et sous le soleil. De plus, aucun de nous n’avait déjà assisté à une course de chevaux PMU tiercé quinté plus.

De mi-août à fin octobre, tous les dimanche après-midi de 13h à 17h se déroulent les fameuses courses. Si vous venez nous voir à cette période, nous vous y emmènerons!

Les départs ont lieu toutes les demi-heures. Il y a bien entendu la possibilité de parier sur un cheval à chaque manche.

Le lieu est assez agréable, à en oublier que nous sommes en ville. Il y a d’ailleurs la possibilité de se promener ou de courir sur l’hippodrome en dehors des horaires de course.

L’hippodrome, le temps des courses est évidemment ouvert au public, il y a des gradins, des guichets pour parier, de la restauration et même une petite place où les chevaux défilent avant et après chaque course. C’est le mode local.

Ce jour là nous étions VIP : nous avions un espace dédié open bar et open nourriture. La nourriture était par ailleurs très bonne, surtout la petite tarte au citron. Vous aviez donc d’un côté les habitués locaux, et de l’autre, des VIP, sapés, en chapeau (j’avais sorti mon beau chapeau de plage), qui étaient majoritairement engagés sur la route de l’ivresse. La moitié des VIP étaient effectivement des expatriés, venus en famille, et l’autre étaient des Indiens aisés ; il parait même qu’il y avait une star Bollywood présente ce jour là. Hashtag ExpatLife.

Après avoir salués nos amis nous sommes montés sur les gradins pour voir les chevaux courir. Ces chevaux étaient magnifiques, musclés et filaient au triple galop sur le champ de course ; leur foulées étaient tellement grande que l’on avait l’impression que leur ventre rasait l’herbe. Entre chaque manche, nous redescendions pour manger un peu et boire aussi. Entre chaque manche également, sur le champ de course, des petits groupes d’employés indiens faisaient le tour avec des râteaux pour reboucher les plus gros trous laissés par les sabots des chevaux.

Nous sommes partis avant la fin, car je voulais faire une sieste avant la deuxième activité de ce dimanche : dîner dégustation de bière dans une brasserie de locale.