Pour cette nouvelle série d’article nous allons commencer par les bases…
La musique a toujours occupé une place importante dans ma vie. Très jeune je me souviens des vinyles que j’écoutais à la maison, du rock principalement et d’autres chanteurs français ou internationaux.
Des disques il y en avait plein les étagères du salon, des vinyles d’abord, puis des CD. Je suis passé par toutes les phases possibles : gravage massif de CD empruntés à la médiathèque, encodage de MP3 à partir de toute ma collection de musique, l’idée de toute faire tenir sur un simple disque dur était tellement existante, un tel progrès !
Pour moi le virage a commencé avec les services de streaming musical. J’étais un des premiers utilisateurs de Deezer (vous saviez qu’au début sur Deezer on pouvait uploader ses propres mp3 ?), puis Spotify que j’ai choisi pour son ergonomie et son catalogue.
Du jour au lendemain tout le catalogue musical se trouvait disponible partout, tout le temps, sans avoir besoin de fouiller. L’accès à la musique devenu tellement simple et sans effort.
Tout réside ici, dans le terme « sans effort ».
Au fond qu’est-ce que j’aime dans la musique ? La musique en elle même c’est certain.
Pourquoi j’apprécie certaines musiques ? Bien souvent pour les histoires qui leurs sont associées.
Je garde tellement de bons souvenirs de mes nuits blanches passées à faire des enregistrements pirates de DJs (Simian, Rubin Steiner, Fred Galliano…). La satisfaction d’aller fouiller dans les bacs, dans les magazines à la recherche de nouveaux artistes, de nouveaux sons, de beaux artworks… J’étais fan des artistes de le French Touch que j’écoutais en boucle (Je vous conseille le documentaire French Waves que j’ai récemment découvert en Inde paradoxalement …).
Les services de streaming ont tout cassé (attention, je ne crache pas dessus, je paye toujours mon abonnement mensuel a Spotify). Nous n’écoutons pas la musique, nous l’entendons juste. Nos playlists sont créées par des algorithmes qui ne laissent aucune chance au hasard ou a l’erreur et 80% de la population écoute exactement la même chose…
C’est pour ces raisons que je suis revenu aux supports physiques. Ca aurait pu être des CD ou des cassettes, ce sont les vinyles qui l’ont emporté, pour leur qualité, pour leur beauté, pour leur matière qui résiste au temps, pour l’emotion qu’ils dégagent, bref pour tout ce qui me fait aimer la musique.
J’ai arrêté de mettre à jour mes playlists Spotify, je ne l’utilise plus que pour écouter mes disques quand je suis en voyage.
J’écoute la musique
Vous vous souvenez du plaisir que vous aviez quand vous reveniez de la Fnac avec un CD neuf et que vous le placiez avec impatience dans votre lecteur de disque pour découvrir son contenu ? J’ai la chance de pouvoir encore ressentir cela avec les disques que j’achète. Je m’installe devant ma platine et j’écoute la musique, tout simplement. C’est le kiffe total.
Alors, pourquoi cette longue intro vous demandez-vous ?
En quittant la France j’ai laissé derrière moi mes disques. J’ai préféré les stocker dans un endroit sûr en France plutôt que de prendre le risque de les déplacer. Je n’avais pas envie de savoir mes disques abîmés, volés pendant le transport ou prenant l’eau.
Je pense que je regrette ce choix quasiment tous les jours car ma musique me manque, mais au moins ils sont en sécurité.
En venant en Inde je me suis fixé pour objectif de continuer ma collection en essayant de trouver des disques locaux, découvrir des bons artistes et du bon son. Ce n’est pas evident car il n’y a plus de fabricants de disques en Inde depuis longtemps, mais justement le challenge est d’autant plus intéressant et motivant.
Bienvenue dans cette nouvelle série dans laquelle je vous raconterai mes découvertes, car oui il y a des disques en Inde, il faut juste être très motivé et savoir où chercher… La suite au prochain épisode !